Limiter les dégâts, apprendre à mourir, aimer au-delà du désespoir
Il est peut-être trop tard pour empêcher le cataclysme. Il n'est pas trop tôt pour nous préparer à en renaître. Tant qu'il est encore temps, utilisons le temps qu'il nous reste pour faire l'amour révolutionnaire, malgré la guerre non déclarée contre le vivant.
Déployer une vision pour faire advenir un futur désirable, c’est avoir un coup d’avance sur un ennemi qui multiplie les narrations de diversion et les leurres en produisant, de toutes pièces et avec nos données personnelles, des environnements factices et obsolètes auxquels nous nous épuisons à nous adapter.
Dire la vérité après la COP26, c'est envisager le pire scénario sur le plan des conditions d'habitabilité. Agir maintenant, c’est imaginer le monde que nous voulons dans ces limites imposées à la croissance. Au-delà de "Au-delà de la politique", c’est élaborer notre vision de la société post-croissance, sans attendre le parlement citoyen.
C’est pourquoi je propose cette expérience de pensée aux leaders solastalgiques : quelles seraient nos institutions dans un monde à +4° et sans énergies nucléaire et fossiles, ni monnaie-dette, sans exploitation animale, sans violences sexistes et sexuelles, et sans police ni milice ?
Aimer, l'acte d'habiter son monde. Où et comment se relier à autrui, en conscience. Et si c'était la seule alternative à l'hiver nucléaire pour mettre un coup de froid au réchauffement climatique ?
NB. De retour, mi-février, du premier stage d'une formation à la Thérapeutique de la Kabbale, j'ai clarifié mes objectifs 2022 : poser mes pieds dans les pas des poètes, pour inspirer mes camarades et leurs allié.es, et dans ceux des prophètes, pour réparer nos mondes épuisés. Désormais, mon investissement va se prioriser sur l'accompagnement des personnes (leaders, rebelles, sorcières) engagées dans le combat spirituel mené par la puissance de vie. Je verrai au cas par cas comment je pourrais être le plus utile sur le terrain.
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