Comment la vie sociale reprendrait-elle après que tout se soit effondré? L'épopée raconte le monde en 2023 (après la catastrophe), 2030 (l'entraide pour revivre) et 2049 (quand le pire restait à venir).
Émancipées du capitalisme patriarcal, le nous inclusif tisse la trame de l'espérance:
"Nous nous relaterons donc au féminin pluriel. Circonstances comprises où
nous n'avons été qu'une seule, ou en compagnie masculine" (p.23).
Le récit, porté par deux femmes bardes (les "bardesses"), compose
chant pour se souvenir, chants de témoignage, chant pour redémarrer, chant à
gémir et chant pour tenir, en alternance avec les voix de 20 femmes.
Pour chacune des consonnes de l'alphabet et en écho poétique aux
"voyoutes", ces voyelles rebelles, "citoyennes, d'ex-pays riches
dont nos sociétés ont causé le plus de ravages, mais nous ne détenions,
derrière les masques démocratiques de nos Etats-nations, aucun pouvoir réel"
(p.241).
http://www.buchetchastel.fr/apres-le-monde-antoinette-rychner-9782283033258
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