dimanche 3 décembre 2017

Capharnaüm


Et voilà, c’est parti pour la rédaction de mon nouvel essai sur la communication politique non violente. 

Comment en finir avec l’impuissance et la résignation sans se déchaîner dans les luttes pour la reconnaissance, ni se replier dans une spiritualité niaise ? Que nous raconte du politique le retour des rituels magiques ? Quelles responsabilités sociales endosser en cohérence avec nos sentiments ?

Après avoir tourné et retourné le problème, je dessinerai les médiations rationnelles que nous pouvons offrir à l’âme du monde pour qu'elle se réalise ici-bas. En effet, mon impuissance politique renvoie autant à la clôture narcissique du bocal administratif et médiatique qu’à la violence faite à l’être dans son invite à le reconnaître.

Dans son concept, la communication politique non violente n’est pas l’application de la technique de communication non violente à l’arène politique pour en civiliser les échanges. Il n’est pas plus l'idéal de la communication entre acteurs politiques non systématiquement déformée par la domination. 

La communication politique non violente serait simplement l’expression imparfaite de notre puissance d’agir en public.

05 mai 2018 : l'article a été accepté pour publication dans Les C@hiers de psychologie politique (n° 33, été 2018).

Et en PDF ici

 


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