La violence conjugale ce sont aussi les
victimes (pères maltraités, compagnons battus) de ces femmes blessées et meurtries par un pôle d'énergie masculin négatif. Ce volet
ténébreux de leur puissance d’affirmation Yang, nourri aux offenses autoritaires et
pétri de ressentiments vindicatifs, hante la psyché de ces femmes violentes à
l’égard des hommes.
Quelle que soit leur expérience personnelle
des hommes ou leur héritage familial du patriarcat, ces femmes, triomphantes
dans leur maternité ou indépendantes dans leur Amazone, perpétuent la domination
tant décriée.
Que ressentez-vous à l’égard de ces compagnons
battus, fascinés et effrayés par leur propre idéal de toute-puissance projeté
sur leurs tortionnaires castratrices ? Face à leur déesse seraient-ils
simplement de tendres chérubins asexués et fragiles, vous inspirant pitié et
mépris ?
Que ressentez-vous à l’égard de ces pères
maltraités, éjectés de leur rôle éducatif voire privés de leurs enfants du fait
de leur mère, une fois qu’ils ont déposé leur petite graine et s’épuisent à
tenir le choc de vos pulsions ambivalentes ? Seraient-ils trop efféminés,
pas assez virils ou bien (et en même temps) trop peu tendres, abusivement
machos ?
Je me réjouis que de nombreux hommes
soutiennent à nouveau l’émancipation des femmes. Si la peur change de camp, je
souhaite aussi que l’amour reprenne ses droits dans notre lutte contre la
domination. Au nom de mon père et de son père. Et pour mes fils et leurs
âmes sœurs.
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Charles_Andr%C3%A9_van_Loo_-_Mlle_Clairon_en_M%C3%A9d%C3%A9e.jpg |
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