dimanche 3 décembre 2017

Domination


La violence conjugale ce sont aussi les victimes (pères maltraités, compagnons battus) de ces femmes blessées et meurtries par un pôle d'énergie masculin négatif. Ce volet ténébreux de leur puissance d’affirmation Yang, nourri aux offenses autoritaires et pétri de ressentiments vindicatifs, hante la psyché de ces femmes violentes à l’égard des hommes.

Quelle que soit leur expérience personnelle des hommes ou leur héritage familial du patriarcat, ces femmes, triomphantes dans leur maternité ou indépendantes dans leur Amazone, perpétuent la domination tant décriée.

Que ressentez-vous à l’égard de ces compagnons battus, fascinés et effrayés par leur propre idéal de toute-puissance projeté sur leurs tortionnaires castratrices ? Face à leur déesse seraient-ils simplement de tendres chérubins asexués et fragiles, vous inspirant pitié et mépris ?

Que ressentez-vous à l’égard de ces pères maltraités, éjectés de leur rôle éducatif voire privés de leurs enfants du fait de leur mère, une fois qu’ils ont déposé leur petite graine et s’épuisent à tenir le choc de vos pulsions ambivalentes ? Seraient-ils trop efféminés, pas assez virils ou bien (et en même temps) trop peu tendres, abusivement machos ?

Je me réjouis que de nombreux hommes soutiennent à nouveau l’émancipation des femmes. Si la peur change de camp, je souhaite aussi que l’amour reprenne ses droits dans notre lutte contre la domination. Au nom de mon père et de son père. Et pour mes fils et leurs âmes sœurs.

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Charles_Andr%C3%A9_van_Loo_-_Mlle_Clairon_en_M%C3%A9d%C3%A9e.jpg

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