53 fiches et 39 auteur.e.s traitant des aspects
méthodologiques, historiques, cliniques, scientifiques et neurobiologiques de
la psychothérapie EMDR, sur des thèmes aussi différents que les traumas
récents, complexes, précoces ou transgénérationnels, les peurs et phobies
spécifiques, les deuils compliqués, les violences domestiques ou sexuelles, la
dynamique familiale et les troubles de l’attachement.
Le manuel Pratique de la psychothérapie EMDR.
Introduction, approfondissements pratiques et psychopathologiques, édité sous la direction de Cyril Tarquinio (2017), réunit les contributions des
meilleur.e.s praticien.ne.s européen.ne.s de cette méthode de gestion des
psychotraumatismes recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé pour son
efficacité dans la gestion du syndrome de stress post-traumatique.
Et si le foisonnement des outils disponibles
aujourd’hui pour l’accompagnement des survivant.e.s aux traumatismes psychiques
et l’enchevêtrement des tentatives de modélisation théorique étaient une invitation
à mettre au point ma propre boîte à outils de praticien EMDR ?
Ma boussole, exposée dans la carte heuristique ci-dessous (et téléchargeable ici), s’articule autour de trois aspects
complémentaires, intégrés dans l’intervention clinique :
- Primo,
les « Interactions avec l’autre » décrivent selon quel mode de
communication le patient se rapporte à ce qui est mis en travail
psychothérapeutique. Soit son propre corps vivant abordé comme un
« Je », soit sa relation à autrui, vivant ou défunt, considérée en tant que deuxième personne grammaticale « Tu », soit son accès aux matériaux
traumatiques, le cas échéant dissociés, traités comme un « Il ».
- Secundo,
les « Cibles retraitées », moins selon un axe chronologique (passé, présent et avenir) que selon la visée adoptée. Elle peut être prescriptive (les
objectifs poursuivis par la psychothérapie), constative (l’état des lieux du
problème) ou explicative (les causes profondes des symptômes).
- Tertio, les
« Points d’entrée » dans la matière : image, cognition, émotion
et sensation.
Ces trois aspects intégrés dans l’intervention
clinique s’appuyent sur un « Arrière-plan théorique » comportant les
références bibliographiques et identifiant les prérequis pour une démarche
psychothérapeutique efficace et sécurisante pour la patiente et la
professionnelle.
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