Variation sur “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”
(Rabelais)
En quatrième, la conscience : le problème peut-être le plus difficile à poser
En quatrième, la conscience : le problème peut-être le plus difficile à poser
En premier, le champ des connaissances possibles. La
science physique traite la question de l’objectivité dans les termes d’une
théorie de l’information alors que la science psychique reconstruit la question
de la subjectivité dans les termes d’une théorie de la signification. Elles
décrivent de l’intérieur le même monde - figure 1
En second, la structure relationnelle de ma
subjectivité. Ou comment le Moi se relie aux personnes
grammaticales (Je/ipséité, Tu/altérité, Vous/sacré et Nous/société). Les pathologies de la subjectivité
se manifestent sous forme d’unilatéralisations (inflation de l’Ego, dilution dans
l’inconscient personnel, évaporation dans la spiritualité ou suradaptation à
l’image sociale) - figure 2
En troisième, mon âme est l’étincelle de la divinité dans la subjectivité. Mes expériences vécues, en tant
qu’hologrammes, s’alimentent à deux foyers psychiques complémentaires : sur le
plan fonctionnel, le Moi veille à mon adaptation au monde et, sur le plan
existentiel, le Soi conduit mon individuation dans le monde. Ces sources
convergent dans le flux de ma vie accomplie - figure 3
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2. Structure relationnelle du Moi et ses pathologies |
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3. Notre terre comme un hologramme |